L'autre soir, j'ai croisé, au café, un couple plus qu'improbable.
Il y avait une femme, belge il me semble, assise ou plutôt échouée sur une chaise qui semblait ployer sous son poids. Il faisait chaud, elle était haletante comme un caniche dans la savanne et sa peau luisait telle celle d'une crapaud fraichement sorti de la mare.
Cette digne représentante de la gente animale, assise aux côtés d'un mâle, dont le corps ciselé se laissait deviner sous un t-shirt rose pâle, les cheveux plaqués en arrière, aussi luisants qu'une Lamborghini neuve.
Il était assis nonchalament, absorbé par le match de foot diffusé sur l'écran géant, alors qu'elle ne détournait pas ses yeux de lui.
Les deux restaient muets comme des carpes.
Ce n'est qu'à la fin du match, soit donc plus de 90mn plus tard que les premières paroles furent échangées.
Elle de lui dire à quel point elle était triste et déprimée à l'idée de rentrer, et lui de lui répondre des banalités :
"mmm mm oui ça sera horrible sans toi, tu vas me manquer mon amour".
Elle se mit à glousser, telle une dinde à la vue de miettes de pain, ses joues virant littéralement à l'écarlate.
"ohh mais non, ne dis pas de bêtises, je reviens bientôt ! Tu vas m'attendre hein ?"
Sur le coup, je me suis demandée qui était le plus pitoyable, lui de s'afficher avec une femme plus virile que lui, ou elle, de croire, tout simplement.
Deux cafés vites avalés, et madame s'en fut payer, alors que monsieur glissait - toujours aussi nonchalament - ses doigts dans ses cheveux cartonnés par le gel, en s'assurant que bien tout le café avait vu le crapaud/caniche/baleine régler l'addition. Ils partirent ensemble, côte à côte, sans aucun contact physique, ni même l'épaule qui se frôle, et elle, un grand sourire amoureux placcardé sur le visage.
Après coup, cette scène m'a fait de la peine, je me demande comment évoluera leur histoire.
N'ayons pas peur des mots...les bezness trouvent dans les bonnes femmes obèses de tous âges une proie idéale! C'est la réflexion que je me suis faite maintes fois. N'empêche que toutes les autres sont aussi bonnes à prendre pour eux, mais peut être plus difficile à attraper?
RépondreSupprimerCe sont eux qui disent que nous ne pouvons pas avoir de gestes tendres envers eux, c'est pour cela que nous hésitons à leur prendre la main que bien souvent ils repoussent !
RépondreSupprimerD'expérience je sais qu'il n'y a rien de choquant à se tenir la main en public. Et que surtout les bezness, qui déjà n'ont pas une once de respect pour leur culture, n'hésitent pas à le faire.
RépondreSupprimerIl y a une limite de "décence" quand même.
Moi, mes différents bezness, n'ont jamais hésité a me serrer dans leurs bras ou m'effleurer la main et même de temps à autre un petit bisou dans les lieux publics.
Il y a une différence entre le fait d'avoir de l'attention l'un pour l'autre et le fait de se chevaucher sexuellement devant les parents ou la famille.
Alors posons nous les bonnes questions.
j' ai enormement ri de votre shematisation de la gente animale dont vous avez ete temoin;d' ailleurs, ce n'est que du tourisme sexuel; il faut appeler un caniche ,un caniche;quand à votre peine,ce n'est que l' expression de votre haute feminité outragée,qui est tout à votre honneur de femme intacte dans toute sa dimension socio-culturelle;votre coté outragé en est l'expression vivante; mes respects pour votre colere contenue qui fait de vous une personne equilibrée , sublime,qui j'en suis sur, fera le bonheur d' un HOMME dans le sens large du terme ;dommage pour ce couple qui ne sera pas temoin de votre avenir. ABDOU EL DJAZ@IRI
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