jeudi 27 octobre 2011

Vers la fin du Bezness ?

On attends tous avec impatience de savoir ce que notre pote Ghannouchi va décider pour la Tunisie nouvelle.

Je me demande la tête que feront les Bezness une fois qu'il sera absolument interdit de fricoter avec les étrangères.


Affaire à suivre...

vendredi 7 octobre 2011

J'y ai cru

J'ai connu un couple mixte, une belge, un tunisien. 
Ils n'avaient pas une grande différence d'âge, étaient mariés depuis plusieurs années et avaient même des enfants ensemble. 

Pour moi, un couple mixte exemplaire, de ceux qui auraient pu faire faillir certains de mes articles. Un couple où règne la confiance, où chacun accepte et respecte la culture de l'autre.

Oui mais voilà, l'autre soir, j'étais de sortie, et je croise l'époux.
Celui-ci était  dans un état d'ébriété avancé et titubait joyeusement, accompagné de jolies demoiselles tunisiennes, bien plus jeunes que lui, si j'ose préciser.

Sur le coup, je n'ai pas tilté, j'ai même pensé que sa femme le laissait faire, pour ne pas l' "étouffer".

Lorsque j'abordais le sujet avec sa femme, elle me répondit l'air le plus sûr du monde :

"ah oui il est allé boire un café avec des amis".

Je n'ai pas osé relever.
Elle ne savait pas ce qu'il faisait.
Il lui mentait.
En tout cas, ça a ébranlé l'image que j'avais de ce couple.

samedi 24 septembre 2011

Une petite mise en scène

Comme j'ai en moi beaucoup de créativité, je vous propose une petite illustration d'une relation Bezness, 
Si vous vous retrouvez, n'hésitez pas à commenter !












lundi 19 septembre 2011

Je t'assure chérie, on me l'a volé !

Si je devais choisir une seule chose parmi toutes celles qui m'énervent chez les Bezness, c'est le fait que, quand ils mentent, tout le monde à tendance à les croire, et pire, on leur donnerait le bon Dieu sans concessions.

C'est pourquoi j'ai choisi pour vous une citation de Samuel Butler:

"Le meilleur menteur est celui qui fait servir le même mensonge le plus longtemps possible."


Il existe tout un tas d'excuses bidons servies et re-servies par les Bezness, la plupart sont listées dans les articles 2009 et 2010 de ce blog, mais j'ai beau me creuser le crâne, je ne comprends toujours pas comment les "victimes" acceptent ces méa-culpas réchauffés encore et encore..

Pour vous donner un exemple plus concret, j'ai rencontré un couple mixte, lui 23 ans, elle 58. On va se la jouer "open minded" sur ce coup là et on va leur donner le bénéfice du doute, en effet, il avait l'air amoureux...
C'était un cavalier (et oui, encore un !) et elle, aimait monter à cheval, c'est d'ailleurs de cette façon qu'elle l'avait connu, à l'époque, elle ne cherchait pas l'amour, mais le concours de circonstances fit que... 

Donc un jour, il appelle sa "habibi" en lui disant qu'on lui a proposé à la vente un magnifique étalon noir, nerveux, bref, tout ce qui plaît à la dame, et lui dit "écoutes ma chérie, le monsieur il m'a fait un très bon prix, un cheval comme ça c'est presque 3000 DT d'habitude, mais pour moi 1700.  Si tu m'aides, ça sera ton cheval, tu le monteras tout le temps."

Et en effet, elle a envoyé l'argent et il a acheté le cheval. 
Il est vrai que le prix était assez correct pour un cheval de cette qualité, c'est d'ailleurs pour cette raison que ni une ni deux, le cavalier a eu tôt fait de revendre le cheval en faisant une belle marge.
Avec ce gain, il s'acheta une jolie moto en pas trop mauvais état.

Mais la "habibi" n'allait pas tarder à rendre une petite visite au preux chevalier de son coeur, et alors,  quelle ne serait pas sa surprise de constater que SON étalon noir ne serait nulle part en vue.
Pour contrer celà, le cavalier bipa sa chérie, qui bien sûr le rappela dans la minute et s'ensuit une conversation à peu près comme suit : 

Lui : Je voulais t'apeller car il est arrivé un malheur
Elle : Quoi ? Oh mon Dieu, il t'es arrivé quelque chose ? 
Lui : Non, c'est Sultan (le cheval), quelqu'un là volé cette nuit, on a cherché partout mais sûrement que le voleur l'a déjà sorti de la région..

Puis quelques larmes de crocodiles bien sûr, des mots tendres et hop il part faire un tour en moto.

J'ai aussi entendu l'excuse du "on me l'a volé" après qu'un Bezness ait revendu à prix d'or le Palm Pilot offert par sa copine.

Alors conseil à toutes les habibis européennes qui pensent déjà à quel cadeau elles ramèneront à leur chéri cet hiver : prenez les premiers prix, au moins, si on "lui vole", ça ne sera pas grand chose de perdu. 

Et s'il n'est pas content, vous verrez par vous même ses motivations.

mardi 13 septembre 2011

Finalement...

Depuis le début de mes recherches,  j'ai tout essayé pour pouvoir prévenir les femmes, voire leur ouvrir les yeux, même si une fois dans la mouise plein la tête, cette tâche nécessite patience, ardeur et d'innombrables arguments.

Je constate que les femmes ont finalement leur part de tort dans ces histoires. 
Et ce tort, ce n'est pas de s'amouracher d'un idéal impossible, mais de vouloir y croire à tout prix, et au risque d'écarter de leur chemin les personnes bien intentionnées qui voudraient les alerter. 


Aujourd'hui, j'ai cessé de fréquenter les Bezness car je n'ai plus rien à leur soutirer. 
Les informations je les ai déjà récoltées et je les ai retranscrites ici au fil de ces quelques années, quand à les prendre à leur propre piège, c'est devenu trop façile.

Quand aux "victimes", la plupart demeurent murées dans leur délire de façon à ce qu'il faille attendre la chute brutale pour enfin pouvoir leur montrer la vérité en face. 

D'autre part, j'ai décidé que l'année 2011 ne serait pas l'année du Bezness, car il y a, comme vous le savez, des préoccupations autrement plus importantes que la prostitution masculine vis à vis des touristes étrangères.


Je pense poursuivre ce blog dans les mois à venir, mais comme je doute avoir encore beaucoup de choses à vous apprendre au sujet des techniques de Bezness, j'espère pouvoir vous apporter autre chose à travers ce que j'observerai.


Et vous, a-t-on tenté de vous ouvrir les yeux durant votre relation avec un Bezness ? Qui ? Votre entourage? Les forums ? Comment avez vous appréhendé ces avertissements ?



samedi 2 juillet 2011

L'amour n'a pas d'âge et la Visa Gold n'a pas de frontières.

La Beznessa fait son grand retour, avec un petit, tout petit avant goût de l'été, je vous avais prévenus que la spycam circulerait... faudrait pas vous étonner après !

Je vous présente en force, la carte postale, crée de toute pièce par le Bezness, une petite balade romantique à la plage, main dans la main, yeux dans les yeux, elle se croit seule au monde, unique et privilégiée....

oups, désolée, je me suis étouffée en me tordant de rire. 

Voilà, reconnaissez vous votre histoire dans ce genre de cliché ?

jeudi 9 juin 2011

Coucou, tu me vois, tu me vois plus !

Je fais un petit saut pour vous rassurer, je ne suis pas décédée, je n'ai pas coulé au fin fond de la méditerranée dans un rafiot de réfugiés gabonnais-lybiens, mais comme je n'ai rien de particulièrement alléchant à vous raconter dans l'immédiat, j'ai pris le parti de me taire.

ps: Un été assez  pourri s'annonce. Sauvez un bezness, revenez en Tunisie.


lundi 21 mars 2011

J'adore, donc je cite

En premier lieu je me dois de remercier LL et toute la clique du groupe BEZNESS sur facebook pour m'avoir fortement encouragée à acquérir le délicieux, et ôh combien réaliste livret "Voyager sans se faire plumer".

Et comme j'ai finalement succombé, non pas au charme d'un viril chamelier, mais plutôt à l'attrait de ladite bible du pigeon averti, j'ai décidé de partager avec vous ce passage qui j'avoue, et vous présente par la même; mon méa-culpa, m'a tiré un petit sourire.


p. 112

"Chaque année, des dizaines de milliers de coeurs en villégiature sont touchés par ce que les Anglo-Saxons appellent la habibi honeymoon (à ne pas confondre avec le tourisme sexuel. Il s'agit ici de manipulation de personnes amoureuses et innocentes, au delà de la seule jouissance éphémère rétribuée).
Dans les pays du Sud, la vision de pré adolescents des deux sexes en galante compagnie d'Occidentaux libidineux soulève la légitime réprobation que l'on sait. 
De son côté, l'image d'un beau Touareg bronzé et majeur, aux bras d'une Nordique affichant l'âge de sa mère n'illustre pas le paradigme de la bienséance. Va-t-on pour autant la brûler sur l'autel de la moralité ? Faudrait-t-il priver la Batave esseulée de son aventure orientalo-mauresque entre deux balades à dos de chameau, au motif que le jeu ne serait qu'un vulgaire Monopoly?"


jeudi 17 mars 2011

Mais que ce passe-t-il à djerba ?

Djerba est calme, trop calme, le calme avant la tempête apparemment.
Je continue de me faire relancer par des connaissances qui avaient complètement disparu de la circulation, mais j'en ai ma claque donc je ne décroche plus mon téléphone, je n'ai même plus la curiosité d'entendre ce qu'ils ont à me dire, car je ne connais que trop bien le refrain.

"alors, tu deviens quoi, tu sors ce soir ?"

et de nouveau plus de nouvelles jusqu'à la prochaine fois où ils auront la lubie de m'appeler. 

Mais après des semaines pourries, le beau temps est revenu et les touristes s'aventurent à nouveau dans les rues, du moins la journée, cette après-midi, j'ai croisé une jeune fille mignonne comme tout, cramponnée à son chamelier telle une moule à son rocher, pardonnez l'image scabreuse.

Dans un autre genre, une quadra peroxydée sortie tout droit du casting de Bimboland avec un p'tiot que je me demandais s'il était majeur.

En bref, j'espère avoir de nouvelles aventures à vous offrir très bientôt.

jeudi 17 février 2011

Un éclair de lucidité

Il y a une personne, qui j'espère ne m'en voudras pas pour ce plagiat honteux, qui a résumé en 1 phrase, ce que j'essaye de formuler depuis la création de ce blog.

Alors je vous laisse lire la conclusion qui pourrait signer la clôture du blog, tellement elle cerne le Bezness avec lucidité, qu'elle rendrait toute intervention ultérieure, inutile.


"c'est terriblement trompeur une relation à distance quand tu n'as passé qu'une nuit avec un homme. tu rêves, imagines, suppose, 
et quand la réalité s'impose, tu peux tomber très bas. 
Tomber car d'une part la situation n'est pas du tout celle dont tu rêvais, 
et d'autre part car tu restes accrochée à l'image que t'avait donnée cette homme."


Je vous laisse méditer là dessus, puisque la nuit porte conseil.
Je rends l'antenne pour ce soir, à vous les studios.

Grand Casting : A la recherche de la Nouvelle Star du Bezness

Lettre ouverte à messieurs les Bezness : Souriez, vous êtes serez bientôt filmés !


Étant quelqu'un de très fair-play (et surtout que j'apprécie les parties de chasse dans les règles de l'art cf. article mars 2010), j'ai au moins le bon goût de l'annoncer !
On dira pas que je fais les choses en cachette après.

C'est une innovation en matière de lutte contre le Bezness, à compter d'une date censurée pour votre sécurité, une caméra espion se promènera, traquant couples improbables et Bezness un peu trop démonstratifs.

Qui sait l'allure qu'elle prendra, bouton de chemise ? Objectif caché dans un sac à main ? lunettes avec caméra intégrée ? Portée par une femme, par un homme ? 

Ouvrez l'œil et fermez vos bouches !


OU sinon... il n'est pas trop tard pour faire votre méa culpa et cesser votre activité messieurs.

mardi 8 février 2011

Le Bezness, c'est de l'Art, du vrai !

Ce matin, j'étais entrain d'écrire un e-mail à quelqu'un qui se reconnaîtra, et dans cet e-mail, j'ai comparé le Bezness à un mime de rue.
Ça m'est venu comme ça, l'image du mime, pour illustrer à quel point le comportement du Bezness peut varier envers sa victime, mais après coup, je me dis que oui, c'est la meilleure comparaison qu'on puisse faire, auprès de ceux ou celles qui auraient du mal à saisir le principe du phénomène.

Alors pourquoi ? 

Bah oui, le Bezness, c'est vraiment comme un mime de rue, quand tu entres dans la relation, comme un passant devant l'artiste, tu t'extasies, tu attends, mais il ne se passe rien, limite chiant, tu commence à être limite déçue d'avoir perdu ton temps...
Par contre, dès lors que tu sors la monnaie, le mime s'anime et te charme, et là, tu profites pleinement du spectacle.
Quand le Bezness, oups, le Mime jugera qu'il a assez joué la comédie, il s'immobilisera à nouveau, statue de chair et de sang, dans l'attente que vous mettiez la main à la poche à nouveau.


Alors le Bezness/Mime de rue, ça vous parle ?



jeudi 3 février 2011

Nouvelle présentation

J'ai changé un peu la présentation du blog, ne flippez pas :)

Témoignage : Une blessure silencieuse et douloureuse

Je vous propose un témoignage, qui j'espère, vous permettra de ressentir les choses; le sentiment qu'une, femme éprise peut avoir, face à une situation qu'elle ne gère pas, qu'elle ne gère plus, un grand écart entre un homme qu'elle aime, mais qui la rabaisse.
Le témoignage est long, mais émouvant et intéressant, j'espère qu'il vous sera utile, à vous, ou à des proches, encore happées par l'engrenage infernal du Bezness.



"L’an dernier, je me suis rendue pour des raisons professionnelles, dans un Club de Vacances à Djerba. Passionnée par les chevaux, et cavalière moi-même, j’ai eu tôt fait de découvrir le ranch partenaire de l’hôtel.
 Je fais une première balade avec un homme d’une trentaine d’année, qui me drague gentiment, sans insistance, et avec lequel j’ai passé un bon moment. J’ignorais qu’un autre homme au ranch m’avait déjà remarquée sans que je l’aperçoive.

Le second jour, tôt le matin, je retourne voir les chevaux, et je fais connaissance d’un jeune homme qui me propose de me ramener au club sur son cheval. J’accepte, ravie.
Nous discutons, et il me propose de faire une balade tous les deux sur le même cheval d’ici quelques heures. Je m’y rends, nous discutons et la drague commence, lourde, très lourde, évidemment en jouant sur le fait que j’étais cavalière et qu’il me fallait un homme dans les chevaux : un homme comme lui. J’étais la proie idéale : trentaine, célibataire, pas trop mal, et FRANCAISE !

Je décide de réserver une balade pour plus tard dans la journée.
Nous sommes plusieurs pour la balade de l’après-midi, et là, sous mes yeux, il commence à draguer une jeune femme. Je le prends avec le sourire, même si j’étais vexée, mais il vient me voir régulièrement pendant la balade en me disant qu’il veut m’épouser, qu’il est tombé fou amoureux et qu’elle c’est juste pour tirer son coup. Je ne cède pas.


Troisième jour, je refais une balade magnifique le matin. Il n’est pas avec moi. Je le retrouve à l’hôtel, et lui demande de s’expliquer sur son comportement. Il voulait me rendre jalouse, et m’aime énormément. Nous nous querellons comme un vieux couple, et quelques heures plus tard, nous étions ensemble.
Il a le culot de me faire un suçon dans le cou en me disant qu’à partir de maintenant je lui appartiens : je n’apprécie pas. Le soir, il est digne d’un gentleman, et m’emmène dans un appartement qu’il a loué pour la nuit. Je ne sais pourquoi mais je le préviens que ce n’est pas avec moi qu’il aura la nationalité française. Dans la nuit, il essaye d’avoir des rapports sans protection : je refuse.

Il ne cesse de m’appeler avant mon départ, et je n’éprouve pas grand-chose pour lui. Mais une fois rentrée en France, l’engrenage commence, la spirale débute, car je tombe follement, passionnément amoureuse de lui.

Je ne pense qu’à lui, et quelques jours après mon retour, je décide de repartir pour un WE en piochant dans mes économies. Je m’offre des vacances une fois tous les cinq ans, et pour moi ce WE est très important, d’autant plus que je n’ai pas eu de WE en amoureux depuis environ dix ans. Si je veux faire vite, c’est parce que je veux être fixée rapidement. Je suis gênée car il a 10 ans de moins que moi, mais il sait me convaincre.
Je l’appelle tous les jours, il me bipe, m’appelle quelques secondes très souvent le midi au bureau pour me dire qu’il m’aime, il m’appelle « bébé », « mon cœur », m’envoie des SMS enflammés. Il achète même une carte (unique fois) pour m’appeler 10 minutes. Il me promet un WE magnifique, le cheval sur la plage, des nuits d’amour à n’en plus finir. C’est la première fois que çà m’arrive, mon passé sentimental n’étant pas une réussite en soit, et c’est là ma fragilité.

Très organisée et prévenante (c’est qui m’a sauvée !), je lui dis que je ne pourrais pas payer la location car je payais mon billet, le taxi et la nourriture sur place. Il est d’accord…
Quelques jours avant mon départ, il me dit que la location coûtera plus cher que prévu (le prix double en quelques secondes) qu’il ne peut pas payer. Je lui dis qu’on se fiche de lui, et que je ne peux pas payer. Sa voix est différente. Il me demande d’acheter deux bouteilles d’alcool au duty free.

 Je n’en achète qu’une seule ainsi qu’une cartouche de cigarettes pour nous deux. Il y a quelque chose que je ne sens pas mais j’étais loin d’imaginer quoi. J’étais pleine d’espoir malgré tout.

Arrivée à l’aéroport, il m’attend, mal habillé, me fait la bise en prétextant la religion, et me présente son oncle, le conducteur du taxi. Je paye les deux courses.

J’ai à peine le temps de poser mes affaires dans la maison, qu’il me demande les bouteilles. Je lui dis que je n’en ai qu’une. Rapidement, il passe un coup de fil et en quelques secondes une voiture ralentit devant la maison : S. donne la bouteille à l’homme.

Je reste sans voix et lui faire part de ma déception car je pensais que nous allions trinquer ensemble même si je n’ai pas l’habitude de boire de l’alcool. Il me raconte qu’il doit une bouteille à un copain. Puis, il me dit j’aurais pu lui ramener des vêtements quand même.
 Je lui réponds qu’il n’en avait jamais été question.

Par la suite, il m’apprend qu’il travaille pendant ce WE, alors qu’il m’avait dit qu’il avait posé des jours de congés pour que nous soyons ensemble. Je lui fais part de ma seconde déception et il commence à se montrer agressif. Nous partons faire des courses, et en route, il me raconte son enfance malheureuse.
Je ne retrouve pas en lui l’homme que j’aime et la peur me gagne un peu.

Le lendemain, je le rejoins au ranch et l’aide à s’occuper des chevaux. Il est distant, froid, méprisant, indifférent. Il ne me parle pratiquement pas, ne me demande rien sur ma vie, ne souhaite pas voir les photos de mes amis et du cheval dont je m’occupe en France. Je paye les pots au café d’à côté, les courses, mais c’était convenu. Je suis un peu perdue, d’autant plus qu’on ne parle pas français devant moi.

La journée passe, et je ne sais plus ce que je fais là. Il marche loin devant moi, me parle méchamment, alors qu’il est prévenant avec les enfants, poli avec les autres personnes. J’ai le ventre serré, j’essaye de me rebeller, mais chaque fois c’est un coup de griffe.
Il me propose d’aller faire les courses lui-même pour le soir ; je lui donne de l’argent, mais plus qu’il n’en faut. Il revient avec juste de quoi manger et beaucoup de bière. Je ne vois pas ma monnaie.
Je finis le repas seule dans la cuisine car il est déjà devant la télé en train de boire « ma bière ». Je suis choquée, il n’y a pas de discussion, je ne comprends plus rien. Je lui reproche son manque d’éducation, il s’excuse.

Il me propose d’aller voir des amis, et je pense à cet instant que cela permettra de détendre l’atmosphère. Il n’en a rien été, je me suis retrouvée dans un hangar éclairé à la bougie au milieu de la paille et des chevaux (digne d’un film) avec plusieurs tunisiens qui buvaient de la vodka et semblaient ravis de voir que nous apportions des stocks de bières. Je me suis crue perdue pendant cinq secondes. On m’a juste un peu parlé, mais comme toute la soirée s’est déroulée en arabe, je me suis tue. Il ne s’adressait toujours pas à moi. Cà devenait un cauchemar.

Plus tard dans la soirée, son comportement change à nouveau, tendre, mais je ne suis plus à l’aise après les affronts que j’ai subi précédemment.
A forçe qu’il insiste, je commet une erreur, j’accepte qu’il ne se protège pas, suite à quoi il a le culot de me dire « j’espère que tu n’as pas de maladie ».

J’ai pleuré une partie de la nuit, seule dans la cuisine, en fumant des cigarettes : j’avais honte de moi, j’étais complètement perdue.

Je suis entière, et je ne peux pas garder les choses pour moi quand elles sont trop lourdes. Le matin au petit déjeuner, il remarque mes yeux rougis et j’explose. J’essaye de comprendre son changement de comportement. Il  me dit qu’il est désolé, que je lui fais mal au cœur d’être comme çà et ne s’explique pas. Je le crois, parce que je l’aime et que je suis déstabilisée.

Mais quelques heures plus tard, il m’humiliera devant ses copains.
Le scénario de la veille se reproduit dans la journée, je ne parle pas, j’encaisse. Il ne m’appelle jamais par mon prénom, me hèle, me siffle quand je devais venir vers lui. Il faut toujours qu’il soit avec ses copains, je n’existe pas. Il me montre tout simplement et me rabaisse.

Je n’ai pratiquement plus d’argent et réussi à en retirer dans un hôtel. J’en prend suffisamment au cas où, mais je lui mens sur la somme exacte, tout comme je lui ai menti sur le montant de mon salaire quand il me l’a demandé.
J’ai le sentiment que si je lui dis combien j’ai tiré, il va tenter de me le faire dépenser.
Même l’unique balade à cheval est un calvaire : il me méprise, cherche à énerver mon cheval, m’agresse verbalement parce que j’ai mis une bombe et que çà laisse des traces sur mon front. Je ne me laisse pas faire, mais j’ai envie de vomir.

Après son travail, il rachète des bières au « black » avec mon argent et je ne vois toujours pas la monnaie. De retour à la maison, il mange le plat que nous a préparé sa mère : je réagis, mais il me répond avec agressivité que je mangerai plus tard. Il regarde le foot avec un copain en buvant. J’essaye de me rebeller, ses regards sont noirs. Son ami part, et il commence à jeter violement quelques canettes contre le mur, contre la table. J’ai peur.

Pour notre dernière soirée avant mon départ, j’espère enfin pouvoir obtenir un moment en amoureux et comprendre.
Je paye le restaurant, il me demande de l’épouser, il me dit qu’il a des problèmes, puis est de nouveau odieux, méprisant. J’essaye de savoir, mais tout est si flou.
Le reste de la soirée s’est déroulé devant la télé, il a bu au moins dix bières, m’a reproché de porter des lunettes de repos, je me sens humiliée

Dernier jour : c’est la fantasia. Qu’ils sont beaux ces hommes habillés en blanc sur leurs superbes chevaux, mais cette façade vaut-elle la peine de souffrir autant ? Oui, je suis fière de lui malgré toutes les humiliations. Cependant, je trouve que ce n’est pas le meilleur à cheval et secrètement, çà me fait plaisir.

Après le spectacle, nous partons tous déjeuner, avec tous les cavaliers, l’un d’eux me dit qu’il veut une femme comme moi. Je suis flattée parce que j’ignore ce qu’il veut dire vraiment.

Ca y est, c’est le moment du départ, nous attendons le taxi, à proximité, il y a des boutiques d’artisanat, il me propose de faire des achats, je refuse, je ne veux plus sortir d’argent devant lui. Il insiste et devient agressif, me reproche de lui avoir coûté de l’argent dans la location, qu’à l’avenir il faudra que ce soit différent. J’ai compris le message, je vais faire de la monnaie chez un autre marchand et lui donne 10 TND, très calmement. Il les prend.

J’ère dans l’aéroport, j’ai l’impression de ne plus avoir d’identité. J’achète quelques souvenirs pour mes amis mais pas pour moi, je fume au café, j’essaye de traiter les informations dans ma tête les unes après les autres, j’ai encore peur et surtout je retiens mes larmes. Je crois que je n’ai jamais autant souhaité qu’un avion décolle, que je n’ai jamais été aussi heureuse d’arriver sur le sol français.
Comme convenu entre nous, je l’appelle 30 secondes pour lui dire que je suis bien arrivée. Il me dit que j’ai une drôle de voix. Je ne respire pas parce que je ne veux pas qu’il m’entende pleurer. Je dis que j’ai eu froid dans l’avion.

Le lendemain les bips ont recommencés. J’étais sous le choc émotionnel mais je n’ai pas perdu de temps pour faire des analyses. J’ai trouvé le courage de lui envoyer un SMS en lui disant tout ce que je pensais : qu’il n’en voulait qu’à mon argent, qu’il ne m’aimait pas, qu’il était odieux et égoïste. Par la suite, il m’a bipée jusqu’à 14 fois dans la journée, m’envoyait des SMS où il s’excusait car il avait plein de problèmes, qu’il m’aimait vraiment pour ce que j’étais. J’ai fini par céder quelques semaines plus tard, parce que je l’aimais sincèrement. J’ai voulu croire qu’il pourrait changer, que je pourrais lui laisser une seconde chance, mais au fond de moi, je savais que je ne serai plus comme avant, qu’il avait brisé quelque chose et que les morceaux ne se recolleraient pas.
Néanmoins, je ne me sentais pas capable moralement de gérer ce WE où ce fût pour moi l’enfer sur terre, et une rupture parallèlement. Il me fallait du temps. Je devais d’abord comprendre son comportement durant ces quelques jours : je ne savais pas à ce moment-là que les « bezness » existaient.

Quand j’ai commencé à le rappeler, puisqu’il me le demandait par SMS, il a été de nouveau odieux. Il a continué à me dire qu’il était dans la merde et qu’il avait besoin de 500 € pour payer une facture. Il me raconte qu’il est le seul à nourrir sa famille, qu’il faut qu’on se marie pour que je le sorte de sa merde. Encore une fois je ne cède pas. Je lui réponds que je n’ai pas cet argent et que je n’épouserai pas un homme que je ne connais pas et qui s’est montré ignoble. Il se calme et je commence à penser à un éventuel retour à Djerba. Quand je lui ai dis que je serai sans lui dans l’hôtel, il n’a pas compris que je ne lui paye pas sa semaine de vacances (je rêve !!!!). Mais encore une fois, je lui ai répondu que je ne roulais pas sur l’or et que nous pourrions éventuellement passer quelques nuits ensemble. Il a accepté.
Et puis, la goutte en trop est tombée dans le vase…

Quelques semaines après mon retour de Tunisie, je découvre qu’il a manqué de me refiler une MST, heureusement dépistée à temps, je décide de rompre, cette fois c’est trop, je lui dis de s’en trouver une autre, avec de l’argent.
 Il me répond que c’est moi qu’il aime et que les autres ne comptent pas. Je décide d’arrêter provisoirement parce que je n’ai toujours pas la force d’arrêter la spirale définitivement. Je l’aime et reste accroché à lui comme un chewing-gum à la semelle de sa chaussure, mais cette rupture provisoire me fait du bien.

C’est l’hiver, il me dit qu’il n’a plus de travail, et moi je suis entrain d’organiser un futur séjour en Tunisie. Par contre, cette fois-ci, il ne payerait rien. Je refuse. Il me promet d’être attentionné, d’autant plus qu’il n’a rien à faire de la journée. Je lui dis que je ne peux pas dépenser beaucoup pour ce séjour : il me demande de faire un crédit. Je ne cède pas, mais lui fait part de ma peur de le perdre car je ne suis pas assez riche. Je lui répète qu’il lui faut une femme qui ait de l’argent, ce fût la gaffe de sa part en guise de réponse : « il n’y a pas de touristes en ce moment ». Je suis restée sans voix.

Et puis, j’ai senti qu’il ne fallait pas que j’y retourne, même seule dans un hôtel il me pourrirait la vie, et surtout ma santé. Je n’ai pas pris de réservation. Je voyais surtout les problèmes financiers avancer à grands pas. Je préparais le terrain de la rupture malgré mes sentiments. J’étais fatiguée de toujours payer.
Au téléphone, je lui ai avoué que je ne viendrai pas, que c’était à mon tour d’être dans la merde. J’ai trouvé des prétextes, qui n’étaient pas faux certes, que je ne pouvais plus avoir de notes de téléphone astronomiques. La réponse fût très simple au bout de quelques minutes : « laisse tomber c’est pas grave » et il m’a lâchement raccroché au nez. Cette fois-ci, je l’ai remercié au fond de moi de m’avoir tendu la main pour arrêter cette spirale.

J’ai passé plusieurs soirs à pleurer, amoureuse, déçue, blessée, avec un sentiment de culpabilité et de salissure, même si c’était la délivrance. Et puis ma mère m’a appelée pour me parler de cette émission sur M6, elle me disait qu’elle avait pensé à moi. Je suis allée sur internet, j’ai commencé mes recherches, et le voile qui était devant mes yeux depuis bientôt 4 mois est tombé. En quelques heures, j’ai repris les cubes de mon histoire, et ils se sont placés au bon endroit. Alors j’ai pu lire mon histoire, la véritable. J’ai pu enfin comprendre pourquoi j’avais vécu un WE horrible, pourquoi j’avais été humiliée, rabaissée : je n’avais pas cédé, je n’étais pas rentrée correctement dans son ignoble jeu, son affreuse chasse à l’argent, sa recherche sans scrupules et par tous les moyens de la nationalité française.

C’est très difficile de se dire qu’il ne m’a jamais aimé pour ce que j’étais, qu’il n’a jamais été sincère, qu’il m’a menti depuis le premier jour. Ce n’est pas la rupture d’une simple histoire sentimentale, c’est pire que çà…"

mercredi 2 février 2011

Femme baisable VS femme épousable

Voilà, alors ce que je vais vous dire, vous le savez certainement déjà, soit en ayant lu mon blog, soit en ayant quelques expériences avec les Tunisiens, néanmoins, un petit rappel ne sera pas superflu.

Je discutais avec un homme aujourd'hui, au sujet des relations, cet homme n'est pas un bezness à ma connaissance, cependant j'ai trouvé que la conversation était intéressante.

Moi - Y'a un truc que j'aimerai bien saisi avec VOUS là, les hommes, pourquoi vous nous faites tout un cake pour que nous les femmes, nous soyons en fait tout sauf désirables en public, et vas y que tu mettes pas de décolleté ou de vêtements moulants etc.. 

Lui - Bah, on veut pas que les hommes regardent notre copine quoi.

Moi - Donc, par jalousie, vous voulez que votre copine soit moche et pas désirable, mais alors si c'est ça, ce style qui vous plaît, pourquoi vous allez mater la 1ère fille sexy et vulgaire qui passe ou pourquoi même ce sont ces filles là que vous recherchez en soirées ?

Lui - Non, les filles sexy peut-être qu'on les regarde, et peut-être qu'on a envie même de les ba*ser après tout on est que des hommes; mais on peut jamais faire une relation, elles sont pas respectables, on pourrait jamais la ramener à la maison.

Moi - Donc, vous sortez avec des filles sages, et sans aucun style, pour être sûrs que personne ne va la regarder ou la draguer, mais comme elles ne sont pas sexy, du coup vous allez vous amuser avec les p*tes c'est ça ?

Lui - Mais non c'est pas comme ça..


AH si excuse moi loulou, c'est bien comme ÇÀ, franchement, y'a pas à chercher, ils sont vraiment tordus ces hommes.

samedi 29 janvier 2011

et les femmes tunisiennes, elles en pensent quoi exactement ?

Le foutage de gueule ne date pas d'hier en ce qui concerne les relations sentimentales avec les tunisiens, et, comme je vous le disais dans des anciens articles dans ce même blog, (à vous de les retrouver, moi j'ai pas le courage), les femmes tunisiennes ne sont pas tellement mieux loties que les européènnes.

Je suis tombée par hasard complet sur un blog, l'article date de 2005, mais il est toujours d'actualité.
Cet article vous plonge au plus profond des moeurs contradictoires des jeunes hommes tunisiens, tiraillés entre le désir de s'affranchir de la pression des traditions et cette fameuse question d'honneur et toujours la question épineuse du rôle de la femme dans la societé.

Cet article est un coup de gueule, criant de vérité, sur lequel je vous invite à réfléchir.

bonne lecture




L’anti-orgasme !!

Le lundi 19 décembre 2005, 
JE VOUDRAIS PARLER DES RELATIONS AMOUREUSES CHEZ MOI...DANS CE COIN TRANQUILLE ET FLOTTANT DE LA PLANETE TERRE..EN TUNISIE..
 
Je suis directrice d’une boite, j’ai 25 ans, je suis jolie, j’ai fait des études, je ne suis pas comlexée, et je vis au sud de la Tunisie ; tout au long de ma vie, j’ai toujours eu des histoires de coeur mais si je tiens à en parler aujourd’hui c’est simplement que je veux vous expliquer un truc : les relations amoureuses en Tunisie ! 
 
Tout un festival ! C’est tellement compliqué que je considère les femmes chez nous, bien sûr celle qui ont toujours le courage d’aimer ( et elles sont toujours aussi nombreuses, malgré tout !!), comme des cascadeuses !! 
 
Car tomber amoureuse, c’est (dans la majorité des cas) ... Se casser la gueule.. 
 
Au debut de la relation, l’homme tunisien te dira qu’il s’en fiche de ton passé (et 99 pour cent des femmes ici, en ont un et un bien rempli !!!), que ce qui compte c’est le jour où il t’a connu, mais ce n’est pas vrai ! 
 
Dès qu’il couche avec toi, il tombe malade, et il déconnecte quelques temps le temps d’absorber le choc qu’il a subi en découvrant que tu sais ce que c’est qu’un orgasme, que tu sais ce que c’est qu’une fellation ou un cunningligus, ça lui déplait que tu sois excitée et que tu prennes ton pied ; en somme, il faut que tu sois vierge et frigide pour qu’il puisse t’épouser et te tromper par la suite à sa guise tout en ayant un bon alibi :" je trompe ma femme car elle est frigide et nulle au pieu" et, d’après des sondages perso, 80 pour cent des hommes nouvellement mariés trompent leurs femmes avec des filles plus ouvertes, et regrettent les bases sur lesquelles, ils ont fait le choix de leurs partenaires !! 
 
Mon mec est un de ces caméléon, le jour où on a fait l’amour, sur le chemin du retour, il avait la tête d’un soldat qui vient de rentrer de la guerre apres avoir vu des massacres et des horreurs ; abattu, il a quand même essayer de parler. 
 
Bon, il a plus soupiré que parlé, mais c’est tout à son honneur, s’il respirait encore ( merci pour l’effort mon cheri) et, depuis, trois jours se sont écoulés et, en trois jours, il m’a appelé deux fois, lui qui m’appelle d’habitude six fois le jour et une la nuit !! Tant pis pour moi, je n’avais qu’a ne pas montrer que ça me plaisait ! 
 
Ailleurs, les femmes simulent l’orgasme chez moi, il faut simuler l’anti-orgasme !!!

jeudi 27 janvier 2011

Décryptage du language Bezness...


Parfois, pour savoir que l’on a affaire à un Bezness, il faut savoir lire entre les lignes, ou plutôt, savoir entendre, à travers les mots qu’il utilise.
Alors je vous propose un petit jeu, la phrase magique VS la phrase tragique.

Par exemple :

La phrase magique : C’est une grande gazelle.
La phrase tragique : C’est une vieille peau.

La phrase magique : Elle m’aime beaucoup.
La phrase tragique : C’est mon portefeuille à la demande.

La phrase magique : Tu peux m’aider ?
La phrase tragique : Par ici la monnaie.

La phrase magique : Désolé, je n’ai pas de solde pour t’appeler.
La phrase tragique : Désolé, je n’ai aucune raison de dépenser mon solde pour t’appeler.

La phrase magique : J’ai été au lit tôt hier car j’étais fatigué.
La phrase tragique : Je me suis précipité au lit tôt hier car j’avais envie de baiser.

Et vous, vous en connaissez ?

Savoir décrypter.. les hiéroglyphes du coeur


Je suis particulièrement fière de mon titre sur cet article, c’est pourquoi avant toute chose, il convient que je m’auto lance des fleurs pour m’auto féliciter de cette trouvaille hautement lyrique.

Voilà, c’est fait.

Suite à la mise en ligne, tant attendue, et pourtant tant périlleuse il va s’en dire, du reportage de Enquête Exclusive dans la section Médias du site web, j’ai décidé de vous éclairer les neurones sur le langage Bezness.

Car, oui, si nous autres, femmes européennes alias pétasses-ostentatoires (cf. étude à télécharger), sommes exactement sur la même longueur d’onde que le Bezness, niveau conversation à l’horizontale, il faut néanmoins posséder des facultés quasi-mystiques pour savoir décrypter le langage verbal des Bezness.

Alors vous me direz, la première partie du reportage, elle sert à rien, on y voit des Cannoises et des escrocs dominicains (alias Sanki Panki)..

Oui mais non, car quand  on y regarde bien, tout est lié.
Alors je vais décrypter d’une part, pourquoi j’ai choisi de ne pas conserver uniquement la partie « Tunisie » du reportage.
Puis, nous reviendrons sur la meilleure façon de lire entre les lignes du langage Bezness.
J’ajouterai même, en deux parties, OUI j’approuve, NON je réfute, Conclusion (on dirait un plan de dissertation 1ère littéraire là…).

1)     Le Reportage

Pour des raisons purement techniques, à savoir faciliter la mise en ligne de la vidéo, j’ai du effectuer un montage qui frôle le montage pro (ou pas) comme vous l’avez remarqué. Qui visait, hormis à rajouter mon grain de sel, surtout à alléger la durée et le poids du fichier, information dont vous vous fichez éperdument, mais que j’ai cru bon de rajouter.

Il n’y aura pas de mea-culpa car ce n’est pas une erreur de ma part, s’il n’y a pas la partie Tunisie. A vrai dire la partie Tunisie viendra en 2ème partie.
Au vu de la vitesse à laquelle je progresse, prévoyez un peu d’attente.

A la vue du reportage, j’ai trouvé que le sujet traitant de la Tunisie avait été un peu trop cliché, voir surfait.

Il n’expliquait pas fondamentalement le côté tordu psychopato-mythomaniaque du Bezness tunisien.
A contrario il dénonçait la naïveté inconditionnelle des victimes, et leur faculté à croire tout et n’importe quoi, ce que j’ai trouvé un peu maladroit de la part de la journaliste.

Je salue néanmoins le courage des témoins d’avoir participé.

En revanche, la partie République Dominicaine, montrait, à travers les Sanki Panki, qui ne sont ni plus ni moins que des Bezness au nom plus exotique, démontre bien le parallèle entre la manière de simuler l’amour d’une part et la volonté d’y croire de l’autre.

Certaines phrases sont lourdes de sens quand on s’y attarde :

« On a peur de vieillir » - cf. la Cannoise.
« Non, celui là est un peu différent »
« Elle me veut rien que pour elle » - heu, oui, la notion de pluralité est donc innée pour les Sanki Panki/Bezness.
« Contrairement à leurs homologues masculins, les femmes ont rarement conscience d’être clientes… ».

J’ai donc jugé, que la partie I, était plus évocatrice des deux facettes de la relation, comparativement au sujet traitant de la Tunisie. C’est pourquoi je l’ai conservée comme introduction.