Je voudrais mettre à l'honneur ce premier témoignage, poignant mais amusant, d'une femme avertie.
Je l'ai intitulé : Le Bezness, responsable RH car, comme vous le lirez, le Bezness doit véritablement gérer ses ... ressources humaines.
Emploi du temps, visites, appels téléphoniques, il se doit d'être particulièrement organisé, pour ne pas de faire griller !
"Août 2008, nous décidons ma fille et moi de partir en dernière minute via internet, direction Djerba, il n’y a plus que cela qui correspond aux prix et dates de nos vacances.
Le premier soir ou nous arrivons nous décidons de partir à pieds boire un verre au Casino, en chemin nous rencontrons deux tunisiens qui nous saluent, nous ne les regardons même pas, la Tunisie nous connaissons, dragueurs bezness et cie.
En rentrant du Casino, à la porte de notre hôtel, les deux tunisiens rencontrés précédemment sont là et commencent à nous parler, nous répondons et nous faisons connaissance, ils sont sympas….
Deuxième jour, nous allons à la plage et qui nous rejoignent « les deux loustics ». Nous passons la journée à la plage, fou rire baignade ect …. Sympa.
Les jours suivant promenade, plage, nous avions chacune notre chevalier servant, le mien je l’ai repéré de suite dans ses paroles bezness de première. Avec ma fille, nous avons décidé de nous amuser et de se moquer de lui, surtout qu’une âme charitable était venue me rapporter ce qu’il faisait et qu’actuellement il était avec une vieille femme de 70 ans qui était en même temps que nous à Djerba.
Il venait me voir sur la plage toutes les heures un moment, le soir une heure ou deux pour pas éveiller les soupçons de cette dame. Il me racontait des bobards pour expliquer ces aller et retour… Il croyait que je le croyait … non çà m’arrangeait j’étais ravie, je pouvais faire ce que j’avais envie, il ne me collait pas. (Les bezness sont collants comme de la glue, des fois que vous leur échappiez).
La semaine a passée tranquillement, et à la fin des vacances, il m’a avoué ce qu’il faisait « bezness ».
Je rentre en France, de retour ses appels, sms n’ont pas arrêté, il est amoureux, je suis la femme de sa vie (et la marmotte elle plie le chocolat dans le papier d’alu, faut pas me prendre pour une cruche)
Je décide de retourner à Djerba en Novembre, je passe la semaine avec lui, semaine pas vraiment géniale , il ne fait pas très beau, mais bon….
Mars, de nouveau retour à Djerba, nous avons loué une maison, semaine géniale…
Sms, appel tous les jours et là il m’annonce qu’une de ses copines vient passer une semaine…Il me dit qu’elle veut acheter une maison ou faire un projet avec elle, que je n’ai qu’à suivre si je veux le garder !!! D’un éclat de rire, je lui réponds mais moi çà ne m’intéresse pas une maison et un projet là-bas.
Si j’ai continué cette relation avec lui, c’est simplement que lorsque je suis en vacances, j’ai un homme de compagnie, je sais la vie qu’il mène, je prends des infos, des trucs de bezness que je peux rapporter ensuite. Je repars en juillet puis en septembre 2009. (Je commence, à en avoir marre, çà m’amuse de moins en moins.
Enfin, après une longue attente, je suis en relation quelques unes de ses victimes, je la met en garde, lui raconte ce que je sais, et elle comprend. Ensemble, nous avons réussi à démonter son affaire (6 femmes à la fois, qui viennent le voir à des semaines différentes, plusieurs puces téléphoniques). Une vrai gestion…..
Je dois vous dire que j’ai eu une première relation avec un tunisien qui a duré deux ans et demi, j’ai beaucoup souffert… alors pas question de recommencer.
Voilà mon histoire, je suis toujours en relation téléphonique avec lui, je pompe des infos ect … et je les répercute à qui de droit.
Il me demande toujours quand je reviens le voir et je réponds, "un jour peut-être."
Mesdames, en amour et en amitié, l’amour ne s’achètent.. et ne pas croire aux chants de la petite sirène. Ils sont très forts mais à vous de déjouer leurs pièges…."
Ce témoignage est anonyme, cependant, n'hésitez pas à poster vos commentaires, qui seront retransmis à son auteur que nous remercions pour sa collaboration.