Quel rapport me direz-vous entre le Bezness et le pachyderme aux grandes oreilles, si ce n'est que l'un vit de sa trompe et l'autre de sa queue, oups je m'égare...
En vérité, l'on dit que l'éléphant est doté d'une mémoire respectable, ce qui est aussi le cas de nos amis les Bezness.
Premièrement, ils ont l'œil exercé, il sera capable de vous ressortir très exactement de quelle manière vous étiez vêtue le vendredi 3 mars 2006 lorsqu'il vous aura repérée au milieu de l'aréopage de dindes caquetantes sortant du bus vert fluo estampillé Transavia.com.
(oui, y'a pas de bus vert fluo estampillé Transavia.com en circulation là, mais j'ai trouvé que ça le faisait bien, comme image, et puis c'est mon article, je dis ce que je veux).
Secondo, vous n'avez beau l'avoir croisé que 3 secondes top chrono alors qu'il vous préparait un oeuf au plat et que vous élaboriez mentalement vos plans pour la journée entre beach volley et scéance de hammam, pour lui, il vous l'assurera, ce furent les 3 secondes qui l'ébranlèrent pour la vie entière.
Il vous aime, et ne vous oubliera jamais et patati patata.
Et en effet, il ne vous oubliera jamais, c'est peut-être la seule affirmation honnête que vous entendez de la part d'un Bezness.
Quand le Bezness tient sa proie, tel le pitbull à son rumsteak, il ne la lâchera pas.... surtout s'il a un service à vous demander.
Mais même, lorsque vous pensez, avoir enfin vaincu l'acharnement bestial du Bezness à vous tourmenter le cœur, il est capable de ressurgir de nulle part, (comme l'aigle noir, ou plutôt comme ce vicieux bouton d'herpès que vous pensiez avoir éradiqué de vos pores).
Donc voilà que le téléphone sonne, tiens donc, celui là, ça doit faire une bonne dizaine de mois qu'il a disparu de la circulation. Je me demande ce qu'il me veut. Pour vous dresser un portrait rapide, ayant vite remarqué que je n'étais pas de celles à qui l'on joue la sérénade avec des yeux de merlan frit, celui là avait tenté la carte de l'amitié.
Ok, pourquoi pas... et puis un jour, silence radio.
Ok, pourquoi pas.. la terre ne s'arrêtera pas de tourner n'est-il-pas ?
Piquée de curiosité, je décide de décrocher, je baisse la musique de la stéréo et prends la voix de quelqu'un de très occupée.
Moi - ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, c'est qui ? (toujours faire semblant d'avoir dégagé le numéro de la personne, ça la destabilise)
Lui - c'est XXX
Moi - qui ????
Lui - XXX quoi tu m'a oublié ?
(petite pause pour faire monter la sauce)
Moi - ahhh oui, heu désolée je suis un peu o-ver-bou-kayyy là, fais vite, qu'est ce qu'il y a ?
Lui - non rien je voulais savoir comment ça va, et la famille et tout ça.
Moi - qu'est ce qui te fais croire que j'ai pondu 12 gosses et épousé un Emir depuis notre dernière conversation?
Lui - non comme ça.
Moi - bon accouche, qu'est ce qu'il y a ?
Lui - bon tu sais, c'est un peu la crise là, tu comprends, je travaille pas..
(nous y voilà, enfin presque)
Moi - Désolée pour toi.
Lui - Donc voilà, comme il faut jamais laisser tomber les amis, j'ai pensé peut-être tu peux me donner un coup de main?
Je me demande si je dois rire de la naïveté saisissante dont il fait preuve ou pleurer de la perception limite débile profonde qu'il a de moi...
comme quoi dès qu'on s'approche du cloaque ça pue..... donc ni rire ni pleurer... mais ne plus jamais répondre......
RépondreSupprimerDieu que j'aime ta plume!!! :)
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