C’était un beau Dimanche ensoleillé que j’ai rejoins XXX à une terrasse de café.
Alors XXX c’est un vrai, bon, pur Bezness, un morceau de choix, du haut de gamme, le fleuron de la race.
Du coup, j’évite de trop me faire repérer en sa compagnie, telle Mister Gadget je tente, tant bien que mal, de me ratatiner de sorte à ce que l’on ne me reconnaisse pas.
Je le trouve avachi à la petite table en rotin, arborant des (fausses ?) Prada à verres miroirs tant et si bien que je peux admirer dans les moindres détails mon reflet irréprochable bien sûr.
A ma vue, il esquisse un de ces sourires en coin qu’on imagine sans peine sur Antonio Banderas, mais qui là, en l’occurrence, signent le portrait cliché du connard mégalomane.
Il tire une bouffée sur sa cigarette, bon marché au vu de l’odeur écœurante qui s’en dégage, et ne manque pas de me postillonner la fumée crasseuse en plein dans la figure avant de miauler : ça va princesse ?
Bon, je peux pas vous retranscrire la voix, dommage, mais ça donnait comme un croisement raté entre la racaille du fin fond de sa cité, et le latin lover, façon Ricky Martin…
Et là, me demandez pas pourquoi, j’ai la vision de moi, dans une robe bouffante façon La Belle au bois dormant, et je me retiens de rigoler.
Donc pour vous résumer la scène, on à l’air d’un couple de wannabe assis à une terrasse pourrie, avec du mobilier pourri, entrain de discuter de trucs pourris.
Et puis soudain, -comme c’est bien connu et j’ai une tête de psy-, il me confie, en se pinçant les sinus, genre, limite du suicide, qu’à cause des « évènements », sa copine n’a pas pu venir le voir et que, oh mon dieu, elle reporte son séjour, et que vois tu, ça l’arrange pas du tout parce qu’il avait prévu la venue d’une autre gazelle à ce moment là.
OK super, merci pour la confidence, et je suis sensée dire quoi moi dans l’histoire ?
Il me regarde, avec compassion, et m’explique en reformulant, comme si j’étais une demeurée complète, que je suis sensée l’aider à organiser la venue en simultané de ses deux conquêtes.
Et là, demeurée ou pas, je me demande s’il n’était pas plus simple de prétendre une recherche active de travail ou même, au vu du peu de scrupules qu’il montre habituellement, un début de famine dans la région, pour reporter le voyage d’au moins une des filles…
Donc après une vingtaine de minutes à réfléchir activement, enfin surtout lui, moi, je me sentais beaucoup plus préoccupée par mon cocktail à la coco/banane, il en arrive à la conclusion suivante, et tenez vous bien, il fallait y penser !
Les filles viennent pendant 1 semaine, sur les mêmes dates, à un jour près peut-être.
Selon la description, j’ai cru comprendre que l’un d’elle est vraiment mignonne mais malheureusement ni très riche, ni très autonome (= pas mûre pour le mariage), nous l’appellerons Marie. La seconde ressemble, je cite « à du salami périmé », cependant, sur le long terme, elle semble l’intéresser plus que la première. Nous l’appellerons Carole.
Le problème c’est que celle là, elle vient en location, alors si il joue aux abonnés absents…
Alors LA question, c’était aussi, avec qui passera-t-il la fameuse « dernière nuit ».
ZE’solution c’est que Marie va à l’hôtel, donc pas nécessaire d’être présent dès le premier soir « mais chérie, installes toi, reposes toi, on se verras demain ».
Pendant ce temps, il attend Carole bien sagement dans la maison de location pour le gros câlin après X mois de soi-disant attente.
Le lendemain, il prétexte un problème familial urgent et bien sûr imprévu pour s’échapper, et envoie quelques amis pour divertir Carole le temps de la soirée et la journée où il compte la laisser seule.
Le reste de la semaine se fera en sa compagnie, au détriment de la jeune et jolie copine, qui se demandera pourquoi diantre, elle est venue jusqu’en Tunisie pour se retrouver seule…
les putes sur le trottoir ont plus de dignité..... c'est tout à fait ça et c'est à vomir....
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