Pour offrir une suite logique à mon post précédent, faisant les parallèles entre le Bezness mythomane et le politicien, je vous propose aujourd'hui un petit texte, inspiré tiré d'une oeuvre de Vikram Chandra.
L'histoire est sympathique, mais je vous encourage à lire la morale, à la fin.
"Du bon mouton frais, c'était le fondement de beaucoup de carrières politiques, j'avais fini par le comprendre.
Cela tombait sous le sens. Un pauvre homme se remplit l'estomac, il prend plaisir à son dîner, il lubrifie avec 2 whisky-soda gratuits, peut être trois, pas trop parce qu'il veut rester en forme pour la suite, il chevauche sa femme et, au matin, dans la brume qui se lève, le corps léger, ils vont tous deux se présenter devant l'isoloir et ils oublient totalement que l'enc... de politicien, dans son costume élégant, n'a rien fait pour eux durant des années, qu'il passe son temps à piller, à voler, peut être même à tuer.
Tous les griefs sont effacés, évanouis, et l'heureux couple glisse son bulletin dans l'urne et voilà le serviteur du peuple remonté en selle, prêt à leur offrir le rôti, des vêtements, un foyer...
Une fois la viande digérée, affamés, nus et sans abris, ils ne conservent plus aucun souvenir de rien.
Morale de l'histoire : Il suffit donc de servir du mouton aux moutons pour guider le troupeau dans la bonne direction, vers le portail de l'abattoir. Très simple."
Cette histoire est très imagée, pour ceux et celles qui auraient lutté pour en comprendre le sens caché, je vais reformuler :
Dans l'histoire, le politicien achète les votes de ses concitoyens en leur promettant monts et merveilles pour le futur, le concitoyen oublie toute critique qu'il pourrait avoir envers le politicien, et lui fait confiance. Une fois que le politicien à obtenu ce qu'il désirait, le brave concitoyen, lui, peut toujours attendre les choses promises... dont il ne verra probablement jamais la couleur.
Il suffit de promettre à l'autre ce qu'il veut entendre, pour le manipuler à sa guise.
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