Tout d'abord, sorry pour cette absence prolongée, plutôt que d'écrire des banalités, j'ai préféré me taire, rien de neuf sous les cocotiers jusqu'à hier soir !
Comme cela faisait des lustres que je n'avais pas pointé mon museau dans les discothèques, j'ai décidé de mettre le paquet, mini robe rouge, bas résiles, maquillage outrancier... le but du jeu étant de me confondre avec les pouffes tunisiennes.
Bon, je me rends dans l'une des discothèques phares, de toute façon, je connais les mecs à l'entrée, les barmen enfin bref, tout le monde.
Je retrouve un ami sur place, on fait un petit tour des lieux pour voir si d'autres têtes connues sont là et puis on retourne vers le bar. j'ôte mon imper noir et là un jeune homme de la petite trentaine nous aborde moi et mon ami pour nous inviter au carré vip. Chouette alors, je n'avais justement pas pris de thune avec moi ce soir.
Là, 3 autres mecs du même âge que nous grosso modo et une pouffe en micro jupe en jean et cuissardes plastique noires. Bon très sympa mais voilà la dégaine !
Et puis je me suis dit : "bon, soit tu fais la chochotte et tu restes dans la fosse avec le commun des crados locaux, soit tu te la joues un poil chaude et tu bois à l'oeil toute la soirée avec des mecs pas laids et tous les autres qui baveront pour t'avoir".
Le choix est vite vu.
Je commence donc à danser à tour de rôle avec les différents mecs, pendant ce temps les bouteilles de vodka (pour les hommes) et champagne (pour nous) défilent sur la table, l'idée ne m'a même pas effleuré l'esprit de qui payera pour toute cette décadence : c'est simple ce sera LUI.
Qui ça LUI : Nous l'apelleront Z.
Il est à présent 2 heures trente passées du matin.
Puis tout d'un coup une horde de vieux débarque dans le carré, des oncles fêtards et relations de travail de Mr Z. J'étais assise sur la banquette, et là, un d'eux, âge de plus de 50 balais à mon avis, qui commence à me poser la main sur l'intérieur de la cuisse.
Je me dis : "Waaah ya méprise là", à croire que le déguisement était efficace !
Bon finalement je me suis levée pour ne pas rester à ses côtés trop longtemps et je suis retourner allumer les jeunes.
Vers 3h00, quand Z. me propose une "after" chez lui (traduction : une partouze avec l'autre pouffe et les vieux), je me suis dis que c'était temps d'y aller, le jeu avait assez duré, et je suis rentrée seule et bien bourrée, sans y avoir laissé aucune plume.